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Gilbert Royer

L'important , c'est la question....

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dimanche 21 février 2010

L'éthique ou la question du sens


L’ÉTHIQUE ou la question du sens


Devenir des demandeurs d'éthique, c’est devenir des demandeurs de regards appréciatifs, critiques et créatifs à porter sur ce qui fonde , légitime et autorise le sens.

Seulement voilà , la question du sens n’est jamais neutre.

Par- delà toute référence à l’idéologie dominante du lieu et de l’époque , la question du sens est l’affaire du pouvoir. D’une part, un pouvoir impersonnel dont l‘exercice est intéressé, facilement corruptible et déterminant. De l’autre, un pouvoir personnel, largement relayé pour ne pas dire relégué car exigeant , de tout le poids moral qui en accompagne l’exercice.

Ainsi, lorsque survient quelque chose qui ne tourne pas rond, qui génère des malaises, qui indispose , l’invitation est lancée d’ interroger le référent à ce qui fait ou non du sens. La Loi est requise de se prononcer. Elle le fera . Elle tranchera par l’interprétation habile et stratégique visant la conservation d’un sens : celui d’intérêts apparemment légitime. Dans les faits, il s’agira souvent d’intérêts corpusculaires et corporatistes, même tutélaires.

L’éthique apparaît se confonde et se fonde avec la Loi. Mais , il n’en est rien. Seul chacun, ne se rendant pas compte de sa responsabilité , étant enclin facilement à remettre l‘exercice de son pouvoir.

Dans tous les cas Il ne s'agit pas de déterminer ce qui est "bien ou mal". Il s'agit de devenir conscient des fondements de ce qui fait "le sens " dans sa vie . Un sens tel que vue à travers la loupe de ses valeurs propres , la loupe de ce qui pour lui fait du sens. Un sens construit à même sa prime éducation et ses divers apprentissages . Construit aussi à travers la compréhension et le confort qu'il retrouve à se sentir rassuré par l’univers de sens ponctuée de croyances, d'idéalisme, de priorités et de valeurs morales en fonction desquelles l’individu choisit d'aligner ses conduites de vie. Un sens qui sera mis à l’épreuve devant un autre « univers de sens» . Celui des intérêts au pouvoir.

La Justice instituée, cet appareillage idéologique d'État, est constamment invitée à prendre la parole pour nommer le sens à la face d’une population . Mais au fond, qui vient de parler ? Et en fait, que vient-il de nous dire? Et surtout que, nous est-il permis d'espérer comme citoyens et membres de ladite société ?

À cette dernière question , rien , si chacun ne se rend pas compte de l’importance de participer à la parole afin que son propre univers de sens porte et supporte le sens invoqué et évoqué en éclairage des dilemmes à départager dans le «vivre –ensemble» .

Sommes -nous préoccupés du fonctionnement du système qui, à chaque jour de notre existence, contrôle à notre insu la nature de ce qui doit être, de ce qui peut être et de ce qui devrait être. Sommes-nous conscient de ce qu'est au juste cette "machine à rendre des décisions et à départager des dilemmes ? Cette machine à rendre des jugements sur la base de faits stratégiquement documentés par intérêt du sens interpellé et plus ou moins habilement représentés . Une machine à rendre des jugements basées sur des valeurs qui sont puisées à même un réservoir de sens dont la nature échappe largement aux citoyens et citoyennes en général …

Cela dit, est-ce que tout est sans issue ? Tout est-il joué d'avance ? Quelle sont les limites de notre démocratie de représentation en ce sens ? À la limite qu'y a-t-il à comprendre ? Qu'y a -t-il à faire ?C'est incidemment en relation avec une situation comme celle-ci que "l'éthique " doit être entrevue et peut être intéressante pour l’individu dans le cadre du « vivre-ensemble» .

Évitons le juridisme et les interprétations jurisprudentielles servant le corporatisme. Exigeons , des modèles existants , qu’ils soient questionnés et invités à s'expliquer et ce jusqu'à produire "du sens " à la satisfaction populaire. L'éthique et non le juridisme est invitée à prendre place. Elle est invitée à prendre une très grande place…. Devenons des demandeurs d'éthique, des demandeurs de regards appréciatifs, critiques et créatifs à porter sur ce qui fonde , légitime et autorise le sens auquel nos institutions réfèrent .

Pour éviter le pire qui est symbolisé par le choix que fait l'autre ou les autres à notre place , devenons capables de choisir et d'agir solidairement pour le mieux-être de tous ….

Une des premières actions à poser par chacun est de devenir curieux du fonctionnement du système dans lequel on vit….en se rappelant qu'il n'est pas différent que ce qu'il y a de pire et ni de meilleur en chacun de nous…Cela devrait donner quelques pistes de réflexions sur la nature de la marge de manœuvre qu'il y aurait à considérer pour répondre à la question " Une fois que la Loi a parlé, que pouvons nous au juste ?




Gilbert Royer

2006

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